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Cicéron : Interview Avec Une Créatrice Visionnaire

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Avant l’Interview : La Découverte d’une Brume Pas Comme les Autres

Lorsque nous avons découvert Cicéron, une nouvelle marque française de soins anti-âge en brume, la curiosité a été immédiate. Un geste aussi simple — vaporiser une fine brume sur le visage — pouvait-il réellement remplacer sérum et crème ? La promesse était ambitieuse : efficacité clinique, confort sensoriel, et un design sobre pensé pour s’intégrer dans la routine des femmes pressées mais exigeantes.


Pendant deux mois, nous avons intégré AURA, la brume de jour, et NOCTE, la brume de nuit, dans notre routine beauté. Dès les premières applications, l’expérience était surprenante : légèreté, fraîcheur, parfum délicat travaillé avec un maître parfumeur de Grasse. Mais qu’en est-il de l’efficacité ?

Les résultats n’ont pas tardé : une peau visiblement plus lumineuse, des traits défatigués, un confort cutané remarquable, et surtout une régularité retrouvée dans l’application du soin — tant le geste est simple et agréable. Après cette immersion, il nous fallait comprendre la vision derrière ce projet audacieux. C’est ainsi que nous avons rencontré Jeanne, Docteure en Pharmacie et cofondatrice de Cicéron.

Sur le Parcours et la Naissance de Cicéron

Amalgame : Jeanne, pouvez-vous nous raconter le moment fondateur de Cicéron ? Qu’est-ce qui vous a donné l’élan de créer une marque à votre image ?

Jeanne : Le moment fondateur de Cicéron n’est pas tant un instant précis qu’un cheminement. J’ai été profondément marquée par l’observation des femmes d’aujourd’hui, prises dans le tourbillon d’une vie trépidante. Quatre minutes. C’est le temps qu’elles ont, en moyenne, pour leur routine beauté matinale. Dans un monde où les discours et les rituels se complexifient, j’ai constaté une vraie perte de repères quant à ce qui est réellement bon pour leur peau.

Depuis des années, j’étais moi-même en quête d’une cosmétique qui soit à la fois redoutablement efficace sur l’anti-âge, profondément sensorielle, et digne de confiance. J’avais cette intime conviction de pouvoir proposer quelque chose de différent, loin des sentiers battus. Cicéron est née de cette ambition : révolutionner la cosmétique en créant les tout premiers soins anti-âge en brume, un geste ultra-sensoriel qui allie la puissance d’un sérum et le confort d’une crème hydratante.

Amalgame : Vous êtes Docteure en Pharmacie, diplômée d’HEC, et avez travaillé plus de 13 ans dans l’industrie pharmaceutique. À quel moment la science est-elle devenue une passerelle vers la beauté ?

Jeanne : Ma sensibilité à la beauté et à l’esthétique est présente depuis toujours. J’ai même suivi des cours de stylisme il y a une dizaine d’années. Pour moi, la science et, plus précisément, la pensée scientifique sont intrinsèquement liées à l’ADN de Cicéron. Ce besoin de m’appuyer sur la preuve, de valider chaque actif, chaque formule par la rigueur scientifique, est essentiel. C’est cette alliance entre le sens du beau et la quête de la vérité scientifique qui donne sa force à la marque.

Amalgame : Le nom « Cicéron » est pour le moins inattendu dans l’univers cosmétique. Pourquoi ce choix, et que représente-t-il pour vous ?

Jeanne : Chez Cicéron, nous croyons qu’une belle femme est avant tout une femme intelligente, dont la beauté est expressive, éloquente. Le nom de la marque puise sa force dans l’héritage de l’orateur romain, symbole d’éloquence, de rigueur et d’intelligence. À l’image de Cicéron, qui maîtrisait l’art de convaincre par des mots justes et puissants, nous concevons des produits qui sont la parfaite alliance entre une formule d’exception et une simplicité d’usage. Notre signature est la Beauté Éloquente. C’est cette beauté qui se passe de longs discours : un seul geste, une brume délicate, et tout est dit.

Sur l’Innovation Scientifique

Amalgame : Vous évoquez souvent la matrice extracellulaire, ce « tissu de soutien » souvent ignoré dans les routines beauté. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cette approche change la donne en matière de soin anti-âge ?

Jeanne : Alors que la plupart des cosmétiques se concentrent sur la cellule, j’ai voulu, avec Cicéron, créer une approche complète qui cible à la fois la cellule et son environnement, la matrice extracellulaire. Pour rendre cela plus parlant, imaginez la cellule comme un être vivant. Si son environnement n’est pas propice, s’il ne la soutient pas, elle cesse de communiquer avec les autres cellules, elle ne bouge plus, ne se reproduit plus, et n’est plus correctement nourrie et hydratée.

Cet environnement, c’est justement la matrice extracellulaire. Elle est la charpente vivante de la peau, jouant un rôle fondamental dans la vitalité des cellules cutanées à produire les molécules essentielles à sa jeunesse, telles que l’acide hyaluronique, le collagène, l’héparan sulfate ou l’élastine. En agissant sur cet environnement crucial, nous changeons véritablement la donne en matière de soin anti-âge.

Amalgame : Le complexe [Collagenium C3] est au cœur de vos formules. Qu’est-ce qui le rend unique par rapport aux actifs anti-âge traditionnels ?

Jeanne : Le complexe Collagenium C3 redonne à la cellule son autonomie pour produire son propre collagène, son élastine, son acide hyaluronique, toutes ces molécules essentielles au renouvellement et à la communication cellulaire. Il combine trois actifs puissants : une vitamine C hautement stabilisée, de l’acide hyaluronique de faible poids moléculaire, et le pro-collagène 18. Ce dernier est peu connu en dehors des cercles scientifiques, pourtant il est capital pour la fermeté de la peau et sa microcirculation. C’est le seul collagène présent à la fois à la jonction dermo-épidermique et là où le derme rencontre l’hypoderme, là où les cellules graisseuses donnent à la peau son aspect rebondi. Cette double action n’est pas une tendance, c’est l’avenir.

Amalgame : Vous avez choisi une brume fine comme format pour réunir sérum et crème. Pourquoi ce geste ? Est-ce uniquement pratique ou y a-t-il une dimension plus sensorielle ?

Jeanne : Je comprends que cette galénique puisse surprendre par son paradoxe : elle est à la fois d’une grande légèreté sensorielle et pourtant si concentrée en actifs. Mon désir était de créer un soin qui procure des résultats réels tout en s’intégrant sans effort dans la routine d’une femme élégante. Le geste était central, car la manière dont une femme se meut, dont elle touche sa peau, participe de son élégance.

La brume incarne ce paradoxe : délicate et aérienne, mais profondément puissante. Le défi ? Fuser un tonique, un sérum anti-âge hautement dosé et le confort d’une crème en une seule brume fine, sans aucune sensation grasse ou collante. Il a fallu deux ans de R&D, d’innombrables itérations, et une collaboration étroite avec un maître parfumeur de Grasse pour concevoir une fragrance aussi riche que la formule elle-même : une explosion vibrante d’orange douce et de pamplemousse, qui cède la place à la nostalgie réconfortante de la fleur d’oranger et de l’herbe fraîchement coupée, ancrée par le santal et le cèdre blanc. C’est un voyage sensoriel qui reflète la dualité de Cicéron : douceur et force.

Sur l’Expérience Utilisateur et la Sensorialité

Amalgame : Vos deux soins, AURA et NOCTE, forment un duo jour/nuit très complémentaire. À qui s’adressent-ils, et que peuvent en attendre les utilisateurs dès les premières applications ?

Jeanne : Les études cliniques sont formelles : les besoins de la peau sont distincts entre le jour et la nuit.

AURA : La Brume Anti-Âge Jour

Conçue pour répondre aux exigences diurnes, AURA protège la peau des radicaux libres grâce à son action antioxydante et assure une détoxification continue.

Aura

NOCTE : La Brume Anti-Âge Nuit

NOCTE répond aux besoins nocturnes de la peau : la réparation, la restructuration et la régénération.

Amalgame : Vous insistez sur le côté ultra-sensoriel de vos brumes. Quel rôle joue la texture, le parfum, la gestuelle dans votre vision de la beauté ?

Jeanne : Nous avons fait de la sensorialité une priorité aussi essentielle que l’approche scientifique. Une bonne cosmétique est avant tout une cosmétique que l’on aime, que l’on a envie d’appliquer jour après jour, car la régularité est la clé du succès cutané.

Nous avons méticuleusement travaillé la texture, qui est légère, ultra-absorbante, sans aucun fini gras. AURA est ainsi une excellente base de maquillage. Quant à NOCTE, elle peut devenir le dernier geste beauté sur la table de nuit, juste avant de s’endormir. Le parfum, conçu avec un maître parfumeur de Grasse, est une véritable signature. La gestuelle, elle, est celle d’un instant suspendu, une pause délicate dans le rythme effréné de nos vies.

Amalgame : Vous parlez souvent d’un « soin qui se passe de longs discours »… Que souhaitez-vous simplifier dans le rapport qu’on entretient à la cosmétique aujourd’hui ?

Jeanne : Je souhaite que chaque femme puisse se dire : « C’est le must-have anti-âge ultra-complet, simple d’utilisation, et profondément plaisant », un soin qui se passe de produits supplémentaires. Avec un seul produit Cicéron, elle a l’assurance d’une cosmétique à la fois performante, parfaitement tolérée, et parfaitement adaptée à son quotidien exigeant.

Sur la Fabrication et l’Engagement

Amalgame : R&D en Bretagne, production dans les Landes, parfum à Grasse… L’excellence française est au cœur de votre démarche. Pourquoi était-ce si important pour vous ?

Jeanne : C’est une démarche profondément personnelle. Mes parents sont venus de l’Asie du Sud-Est en France, et ils ont pu y bâtir une vie riche en culture et en amitiés grâce aux valeurs démocratiques et humanistes de ce pays. J’ai eu la chance de pouvoir étudier dans les meilleures écoles, non seulement grâce à leurs sacrifices, mais aussi grâce à la France elle-même. Soutenir la production et l’emploi locaux, même dans les régions les plus reculées, est pour moi un acte de gratitude.

Amalgame : Vos formules affichent plus de 90 % d’ingrédients d’origine naturelle, sans compromis sur la performance. Comment conjuguez-vous éthique et efficacité ?

Jeanne : Nous conjuguons éthique et efficacité en étant extrêmement exigeants avec nos partenaires, et en ne cédant jamais face aux difficultés rencontrées pour associer naturalité, performance et Made in France. Il faut aussi faire preuve de beaucoup de patience. Nous prenons également des risques, car les ingrédients naturels peuvent parfois être en rupture de stock, ce qui pourrait compromettre le respect des délais de fabrication. Mais c’est un engagement que nous ne transigeons pas.

Amalgame : Le design sobre et nomade, les flacons en verre recyclable… Peut-on dire que Cicéron assume un luxe moderne et durable, loin du superflu ?

Jeanne : Vous l’avez parfaitement résumé, Amal ! C’est exactement cela : une sorte de simplicité sophistiquée.

Sur l’Aventure Humaine et la Transmission

Amalgame : Vous avez fondé Cicéron avec Véronique, une amie de longue date également Docteure en Pharmacie. En quoi cette complicité influence-t-elle votre aventure entrepreneuriale ?

Jeanne : Véronique et moi nous sommes rencontrées au lycée, dans un environnement à la fois farouchement compétitif et extrêmement exigeant. Ensemble, nous avons surmonté les défis de cette période, souvent au détriment de la joie durant ces années formatrices. Avec Cicéron, nous avons fait un pacte : créer des produits de la plus haute qualité et efficacité, sans jamais sacrifier le plaisir. Pas de compromis entre la science et la sensorialité. Jamais.

Amalgame : La création d’une marque peut être un véritable parcours initiatique. Quelles sont les plus grandes leçons que vous avez apprises jusqu’ici ?

Jeanne : On apprend énormément sur soi et sur son rapport à la prise de décision. Mon plus grand apprentissage est qu’il faut oser changer de voie si cela ne fonctionne pas. Par exemple, j’avais des doutes sur le parfum, et j’ai pris la décision l’année dernière de le faire travailler sur mesure avec un maître parfumeur. Cette décision a retardé la finalisation de huit mois. Mais j’ai eu raison, car l’identité olfactive de Cicéron est exactement comme je l’ai rêvée : à la fois dynamique avec ses notes d’orange douce et l’amertume du pamplemousse, très réconfortante voire régressive avec la fleur d’oranger et l’herbe coupée de l’enfance, puis plus masculine avec les notes de fond que sont le bois de santal et le cèdre blanc.

J’ai également appris que s’armer de patience est fondamental dans l’installation d’une marque. En tant qu’entrepreneurs, nous devons gérer des projets aux temporalités contrastées. Certains demandent du temps, comme le développement produit qui a nécessité deux ans et demi de travail, tandis que d’autres exigent une plus grande réactivité.

Amalgame : Quelle est votre ambition à long terme pour Cicéron ? Un mot à celles et ceux qui cherchent aujourd’hui une nouvelle manière de prendre soin d’eux ?

Jeanne : Je vois l’anti-âge être adopté plus tôt, sans stigmatisation, comme un moyen de retarder les interventions plus invasives. J’espère que Cicéron surprendra par sa fusion intransigeante entre science et plaisir sensoriel. J’imagine Cicéron dans de magnifiques espaces où règne l’art de vivre, où se rencontrent les rituels de massage, les cérémonies du thé, la musique et le design. Je vois Cicéron dans les salles de bain élégantes et dans les sacs à main chics de femmes exigeantes et sensuelles. Je rêve aussi de développer une ligne pour hommes, car nos gestes et notre rigueur scientifique résonnent aussi avec eux. Et je vois Cicéron dans toutes les grandes capitales : Paris, Londres, Berlin, Milan, Madrid, Hong Kong, New York, San Francisco. C’est l’avenir que je construis.

Amalgame : Un dernier mot, pour celles et ceux qui cherchent une nouvelle manière de prendre soin d’eux :

« Rien de ce qui est beau n’est séparé de ce qui est juste. » — Cicéron, De Officiis (I, 27)

Après l’Interview : Une Vision Qui Donne du Sens à la Routine

Deux mois d’utilisation, une rencontre inspirante, et un constat : Cicéron ne se résume pas à une innovation cosmétique. C’est une philosophie de la beauté qui conjugue rigueur scientifique et plaisir sensoriel, tout en respectant l’éthique d’une production française exigeante.

Nous avons particulièrement été séduites par :

  • La simplicité sophistiquée du geste : une brume fine qui remplace plusieurs produits.
  • La cohérence scientifique : l’approche unique de la matrice extracellulaire et le complexe Collagenium C3.
  • La sensorialité maîtrisée : texture aérienne, parfum élégant, gestuelle fluide.
  • L’éthique : naturalité des ingrédients, fabrication locale, design recyclable.

Après deux mois de test, nous confirmons : AURA et NOCTE ne sont pas seulement des produits, mais de véritables alliés du quotidien. La peau gagne en éclat, en fermeté et en confort, sans surcharge ni complication.

Cicéron nous a rappelé qu’une routine beauté peut être à la fois performante et poétique, scientifique et sensorielle, simple et luxueuse. Un équilibre rare, qui explique sans doute pourquoi cette jeune marque s’annonce déjà comme une référence.

Infos Pratiques ✨

  • 🌸 Les produits :
    • AURA – Brume Anti-Âge Jour
    • NOCTE – Brume Anti-Âge Nuit
  • 💶 Prix indicatif : 98 € le flacon de 50 ml.
  • 📍 Où les trouver :
    • Sur l’eshop officiel : www.ciceronparis.com
    • En sélection dans certains points de vente beauté haut de gamme.
  • ♻️ Engagements :
    • Plus de 90 % d’ingrédients d’origine naturelle
    • Made in France (R&D en Bretagne, production dans les Landes, parfums à Grasse)
    • Flacons en verre recyclable

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